Les lampes à basse consommation d’énergie sont très avantageuses, mais elles pourraient aussi entraîner des effets nocifs. Par mesure de précaution, la Commission de
la sécurité des consommateurs (CSC) émet des recommandations à destination des utilisateurs.
Avantages réels et inconvénients suspectés des lampes à basse consommation
Malgré un coût un peu plus élevé, les lampes à basse consommation, ou lampes fluocompactes, sont aujourd’hui largement préférées aux lampes à
incandescence classiques. Il faut dire qu’elles possèdent une durée de vie beaucoup plus longue : entre 6 000 et 10 000 heures contre 1.000 heures pour une ampoule classique. Et bien entendu, elles consomment « 4 à 5 fois moins d’énergie pour des performances équivalentes en termes
d’éclairage ». Seulement voilà, ces lampes à basseconsommationd’énergie sont soupçonnées d'avoir des effets
nocifs.
Selon la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC), elles contiennent trop de mercure et émettent beaucoup d’ondes électromagnétiques. En attendant une réglementation,
notamment pour définir les valeurs maximales acceptables de vapeur de mercure dans l’air ambiant, la CSC encourage les fabricants à produire des ampoules « contenant le moins de
mercure possible et émettant des rayonnements électromagnétiques moins intenses ».
Elle émet également à destination du grand public une série de recommandations :
Privilégier les lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles.
Porter les lampes usagées dans un point de collecte prévu pour leur recyclage (magasins ou
déchetteries).
En cas de lampe brisée, quitter la pièce et ventiler longuement. Ensuite, ramasser les débris à l’aide de gants et de papier absorbant, et les placer dans des sacs en plastique en veillant à ne pas les
percer. Ne pas utiliser l’aspirateur, qui contribue à mettre en suspension dans l’air des particules de mercure.
Se tenir à une distance minimale de 30 cm d’une lampe fluocompacte en cas d’exposition prolongée, pour lire avec une liseuse par exemple.